Des conditions «attractives» indépendamment de la fiscalité

Cartel intersyndical du personnel de l’Etat et du secteur subventionné

Les conditions d’attractivité de Genève existent indépendamment de la fiscalité au sens strict. Pour les entreprises, c’est un taux de TVA très bas, et des charges sociales également très basses en comparaison internationale. Ces facteurs comptent beaucoup, de l’aveu de tous. Toutefois, lorsqu’il s’agit de baisser la fiscalité, ils sont systématiquement omis. Le droit du travail suisse, peu protégé, peu contrôlé et très libéral, est malheureusement un autre facteur de poids dans l’attrait pour les entreprises.

Les conditions-cadre juridiques et étatiques sont également un facteur fort : la qualité de l’administration suisse et genevoise est sans comparaison avec celle d’autres pays. La qualité des infrastructures y est également exceptionnelle. Un contexte géopolitique stable, la sécurité et la qualité de vie sont d’autres facteurs d’une importance considérable, comme la situation géographique centrale, ou la présence de nombreuses organisations internationales.

Mais ces conditions cadre ont un prix : avoir sur un territoire cantonal aussi petit une administration d’une telle qualité, ses organisations internationales, un hôpital de dimension internationale, une université qui régate à l’échelle mondiale dans certaines facultés, sans parler des innombrables services qui produisent les facteurs énumérés plus haut suppose des moyens publics en proportion.