Le personnel de plusieurs services de protection de l’enfance et d’accompagnement parental est en colère contre la décision de l’État de supprimer la sixième semaine de vacances, instaurée dans les années 1970 pour compenser les horaires irréguliers.
Une soixantaine d’employés du SPMI, du SASLP, du SASAJ et du SEASP ont manifesté leur mécontentement à Genève, dénonçant une attaque contre un droit acquis depuis plus de cinquante ans.
Pour les travailleuses et travailleurs concernés, cette semaine supplémentaire n’est pas un privilège, mais une nécessité pour faire face aux contraintes liées aux besoins des familles et aux horaires atypiques.
Les syndicats dénoncent en outre l’absence de consultation des partenaires sociaux et annoncent d’autres actions dans les prochaines semaines, tandis que le Département de l’instruction publique doit encore réagir officiellement.