NON AUX LOIS CORSETS – SIGNEZ LE REFERENDUM

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Serrer le corset jusqu’à faire exploser les services publics ? C’est NON !

 

La majorité de droite du parlement cantonal continue à démanteler systématiquement les services publics et les prestations à la population. Juste après avoir fait voter sa baisse d’impôt qui a eu pour conséquence de mettre le budget cantonal 2025 et les suivants dans le rouge, sa dernière trouvaille est d’exiger qu’en cas de budget déficitaire, aucun poste permanent supplémentaire, à l’exception des postes d’enseignant-es relatifs à la hausse des effectifs scolaires, ne puisse être créé à l’État. La croissance des charges devrait être globalement limitée à l’augmentation démographique.

 

Les conséquences de telles mesures seraient dramatiques. De nouvelles coupes massives dans les prestations mettraient des milliers d’habitant-es de notre canton dans des situations extrêmement difficiles. C’est l’ensemble des services publics qui feront les frais de ces contraintes budgétaires supplémentaires.

 

À l’évidence, les besoins de l’Etat n’évoluent pas de la même façon que la démographie ! Le simple fait que la population vieillit sans forcément croître implique des besoins financiers supplémentaires. C’est la même chose avec l’augmentation du nombre d’élèves à l’école et au parascolaire ainsi que du nombre d’élèves à besoins spécifiques, nécessitant l’engagement de personnel qualifié et le développement de structures adaptées. Dans le domaine du handicap également, les besoins ne cessent d’évoluer et impliquent des prises en charge de plus en plus complexes. En matière de transition écologique et de mobilité, l’État se doit de mener une politique ambitieuse et efficace. Il s’agit de construire de nouvelles voies de mobilité douce, de rénover les bâtiments ou encore de développer l’offre de transports en commun. Ces investissements sont indispensables pour répondre à l’urgence climatique, et leur coût ne doit en aucun cas être un frein.

 

Après avoir traversé plusieurs crises, nous nous dirigeons vers des années de grande instabilité politique, économique et sociale. Ces lois nous empêcheraient de déployer les moyens nécessaires pour assurer la qualité des services publics, notamment dans les domaines de la santé, de l’aide sociale, de l’emploi ou de l’éducation. Que faire si les personnes ayant légalement droit au chômage, aux allocations logement ou aux subsides d’assurance maladie augmentent plus vite que la démographie ? Leur demander de patienter avant de recevoir les aides auxquelles elles ont droit ? Réduire les prestations ? Couper ailleurs ? Oui, mais où ?

 

Ces propositions sont irresponsables. Elles mettraient en danger l’ensemble de la population genevoise. C’est d’autant plus révoltant que les finances du canton vont très bien. Sur les dix dernières années, 8 exercices ont été bouclés sur un résultat positif ! L’année 2023 s’est soldée sur un excédent de plus d’1,4 milliard de francs. Dans ce contexte, il n’y a strictement aucune raison de corseter les services publics, au point d’empêcher la délivrance de prestations.

 

Nous voulons un État fort et solide, qui réponde aux besoins et aux évolutions de sa population. Un État qui tende la main à celles et ceux qui en ont besoin, un État qui développe ses infrastructures, ses prestations et ses services pour répondre aux défis sociaux et environnementaux des années à venir. Il est donc nécessaire de s’opposer aux lois corsets pour empêcher le massacre de vos services publics.

 

Ce référendum est soutenu par : SIT, UNIA, SSP, CGAS, Parti socialiste, Les Vert-es, UP, solidaritéS, PdT…