NON À LA MODIFICATION DE LA LOI SUR L’ACCUEIL PRÉSCOLAIRE
Il s’agit d’une attaque sur les conditions de travail d’un personnel essentiellement féminin qui dégradera les conditions d’accueil des enfants. La mesure ne favorisera la création d’aucune place d’accueil supplémentaire et n’aura aucune influence sur les tarifs.
Non à la détérioration des conditions de travail
Le secteur est protégé par des usages professionnels qui fixent des conditions de travail minimales (salaires, vacances, formation, etc.).
Un mauvais calcul
Les crèches privées, dont la tarification n’est pas réglementée, pratiquent des prix très élevés, inaccessibles à la plupart des familles du canton. Elles ne diminueront pas leurs tarifs pour autant et la mesure ne créera pas de nouvelles places d’accueil pour nos enfants.
Non à la sous-enchère
Pour la première fois, la majorité de droite du Grand Conseil ose s’attaquer à un mécanisme de régulation du marché du travail en autorisant quelques entreprises à s’affranchir des règles qui s’appliquent à d’autres. Après les crèches, à qui le tour ? Cette «autorisation de sous-enchère» constituerait un dangereux précédent pour l’ensemble de l’économie, à laquelle il faut impérativement s’opposer.