Le Cartel demande la révision du PFQ et l’abandon des mesures d’austérité qui frappent le personnel
Des revenus en forte augmentation
Le Cartel intersyndical prend acte des comptes de l’État de Genève pour l’année 2021. Alors que le Conseil d’Etat prévoyait, comme à l’accoutumée, une année de vaches maigres, les comptes affichent une augmentation des revenus de 18,4 % par rapport au budget 2021, soit un différentiel de 1’563 millions. Ces importantes entrées fiscales supplémentaires proviennent pour la quasi-totalité des impôts payés par les très grosses entreprises actives dans les domaines du commerce international, de l’horlogerie et de la finance, ainsi que des impôts sur les gains immobiliers. Cet état de fait illustre une criante vérité : la grande majorité de la population a été la première victime de la crise, alors que les plus riches en ont largement bénéficié. Le slogan selon lequel les riches ne connaissent pas la crise n’a jamais été plus actuel qu’à la lecture de ces résultats !
Le personnel a payé la crise sanitaire en 2021
Pour le Cartel, la « bonne santé » de l’Etat doit intégrer celle de son personnel, le seul à même de délivrer les prestations dont a besoin la population, en particulier durant les années de crise sanitaire comme en 2020 et 2021. Le personnel a très largement contribué à l’effort de solidarité pour faire face à la crise sanitaire, notamment par la suppression de l’annuité en 2021.
Le Conseil d’État doit sans délai appliquer les mécanismes salariaux
Concrètement, au vu de ces résultats, le Cartel attend du gouvernement qu’il révise son plan financier quadriennal en y intégrant l’annuité 2023 et en indexant les salaires face au renchérissement du coût de la vie, et ce avec effet rétroactif pour la totalité de l’année 2021.
Le bureau du Cartel